Loi El Khomri : 14000 manifestants en Franche-Comté

Publié le par Union Locale CGT Val de Morteau

Communiqué de presse / Comité régional CGT Franche-Comté

Communiqué de presse / Comité régional CGT Franche-Comté

Le projet de loi El Khomri, appelé « loi travail », dans la droite ligne des lois Macron et

Rebsamen de l’année dernière, signerait la mise à mort du code du travail. En effet, si les

deux points les plus médiatisés concernent la limitation des indemnités prud’homales et la

facilitation des licenciements économiques ont été légèrement revus, ou pourraient l’être

dans une future évolution de la loi, ce qui est encore plus grave ce sont les autres

dispositions notamment celles qui inversent ce que les juristes appellent la

« hiérarchie des normes ».

Actuellement, le socle minimal, protecteur, c’est le code du travail auquel il est interdit de

déroger, ensuite la protection des salariés c’est la convention collective, et seulement

après l’accord d’entreprise ou le contrat de travail.

Or la loi « El Khomri » voudrait faire sauter ces verrous, et permettre aux employeurs de

« négocier » directement ou par référendum, dans chaque entreprise des points essentiels

(temps de travail, paiement des heures supplémentaires…), et ainsi s’affranchir de la

protection minimale du code du travail.

Pour la CGT, c’est NON ! Nous exigeons toujours avec d’autres organisations syndicales

et des organisations de la jeunesse, le retrait de ce projet de loi.

Les jeunes, directement victimes de la précarité, ou qui craignent de l’être dès leur entrée

sur le marché du travail, ne s’y sont pas trompés. Lycéens et étudiants, ont constitué

aujourd’hui une partie importante des cortèges, avec également beaucoup de salariés, et

d’appels à la grève dans les entreprises.

Nous étions près de 14 000 manifestants des milliers dans les manifestations du 31

mars : 5000 à Besançon, 2000 à Belfort, 1200 à Dole, 1400 à Lons, 450 à St Claude,

1000 à Vesoul, 2500 à Montbéliard, …

La CGT, dès aujourd’hui s’engage, en intersyndical, pour créer les conditions de la

poursuite et l’amplification du mouvement, avec déjà l’intersyndicale nationale qui annonce

une journée de mobilisation le 5 avril, et une journée de manifestation partout en France le

samedi 9 avril.

 

Michel Faivre-Picon,

Secrétaire régional CGT Franche Comté.

06.70.49.21.54

Publié dans Luttes

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