Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales !

Publié le par Union Locale CGT Val de Morteau

Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales !

La liberté syndicale est acquise dans les textes... mais dans les faits ?

Vouloir empêcher l’expression de la démocratie sociale, des libertés syndicales, dans et hors de l’entreprise, est un aveu de faiblesse du patronat et du gouvernement. Dès lors qu’ils contestent des orientations patronales ou gouvernementales nuisibles aux salariés, les militants syndicaux, du privé comme du public, font parfois l’objet de discriminations. On peut parler aujourd’hui d’une véritable criminalisation de l’action syndicale : blocage des carrières, avertissements, mises à pied, intimidations, menaces et affaires montées de toute pièce, licenciements… Des syndicalistes sont même traînés devant la justice, pour des faits qui s’inscrivent pour tant dans le cadre de leurs missions syndicales. Au-delà des procédures engagées par les employeurs, c’est une chaîne de complicité qui s’instaure avec cer tains procureurs ou élus politiques. Face à cette situation, la CGT ne laisse pas ses élus, ses délégués syndicaux, se faire réprimer sans agir.

Cette répression syndicale s’attaque aussi aux lieux où s’exerce l’action militante. Plus d’un million de syndiqués, de salariés non syndiqués des petites et très petites entreprises, fréquentent les permanences dans les unions dépar tementales et locales de la CGT. À Orléans la CGT accueille plus de 2600 personnes chaque année. À Perpignan où la CGT accueille environ 4500 personnes par an. Un des moyens de por ter des coups à la CGT est donc de la priver de ses locaux. Depuis quelques années, des dizaines de mairies, de conseils dépar tementaux remettent en cause les lieux d’hébergement des organisations syndicales mis à disposition gracieusement, parfois depuis la fin du XIX siècle ! Or, sans ces lieux d’accueil syndicaux, les mairies verraient la fréquentation de leur permanence sociale exploser !

Ensemble, renforçons les libertés syndicales

La CGT a élaboré des projets de propositions de loi visant à modifier le Code Pénal, pour une plus grande protection des militants syndicaux et associatifs dans l’exercice de leurs mandats lors d’actions collectives, ainsi que le Code du Travail, pour ce qui concerne les hébergements des syndicats. Elle propose notamment :

• Le vote définitif, par l’Assemblée nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux », adoptée par le Sénat le 28 février 2013 ;

• Une loi por tant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective ;

 • Le retrait de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empreintes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.

• Que les organisations syndicales puissent bénéficier d’un hébergement, à titre gracieux. Il est assuré par les collectivités territoriales : communes/intercommunalités, départements et régions, en fonction du champ d’implantation des syndicats : Union locale, Union dépar tementale ou Comité régional.

La discrimination syndicale est un délit puni par la loi ! (Article 225-1 du Code pénal)

 Pas de libertés syndicales sans une CGT plus forte. Toute l’histoire se résume à cette équation : accepter de subir la loi des dirigeants politiques ou patronaux, ou agir pour se faire respecter dans sa dignité et son intégrité physique et mentale. Une chose est cer taine, sans syndiqué, il n’y aurait pas de syndicat, de même que sans syndicat, il n’y aurait pas de droits pour les salariés !

Se syndiquer, c’est par ticiper à la vie et à l’action collective pour gagner de nouveaux droits et se faire respecter en tant qu’être humain et en tant que salarié. L’engagement dans l’action syndicale c’est le refus de subir ! • Le retrait de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empreintes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective. • Que les organisations syndicales puissent bénéficier d’un hébergement, à titre gracieux. Il est assuré par les collectivités territoriales : communes/intercommunalités, dépar tements et régions, en fonction du champ d’implantation des syndicats : Union locale, Union dépar tementale ou Comité régional.

(source : cgt.fr)

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